Quand la vie te pousse vers le minimalisme

Hello,

On parle souvent du minimalisme dans sa garde-robe, dans ses applications sur son smartphone, dans la cuisine, la chambre… Le matériel donc. Et bien je me suis apparçue que dans ce que nous faisons, vivons, nous pouvons (et devrions) parfois être minimaliste. Je parle sans doute ici pour celles et ceux qui ont l’impression de s’éparpiller, chez qui le feu d’artifice d’idée, si agréable à la base, dans la tête est en train de griller les neurones. Je vous explique …

Cette semaine est chargée pour moi au travail! J’ai de la chance j’aime mon métier, c’est au-delà d’une vocation c’est une passion. Donc oui, avoir en vue 44h au planning c’est peut-être effrayant mais pas pour moi…du moins à priori. Car je suis excessive et perfectionniste…. Alors quand on me donne une tâche qui va me permettre d’apprendre, je m’emballe, je donne tout. Tout le temps. Pour tout.

A côté de cela j’aime découvrir la vie, les nouveautés qu’elle me présente, les rencontres qu’elle met sur mon chemin. Résultat 10h de plus au planning. Mais j’adore ça, ce sont mes bulles d’air : faire du yoga, suivre un cours de préparation de produits ménagers naturels, suivre une conférence, prendre un café avec une femme avec qui je discute sur Instagram (comme quoi oui, le « superficiel » peut donner naissance à du réel), aller à un concert, aller à l’ouverture d’une boutique etc, etc…

Oui mais non, mon corps ne suit plus, il est en panne d’énergie et ma tête a encore tellement envie d’en donner! Alors on m’a dit cette phrase : si vous continuez comme ça vous allez droit dans le mur. Le choc… Ok, je ne me sens pas très en forme, mais quand même le mur il est loin, non? Non.

Et bien on va procéder comme dans la garde-robe on va trier : on va garder ce qui est important pour moi, on va mettre dans un tiroir le temps de retrouver de l’énergie ce qui n’est pas urgent mais important et on va déléguer le reste. Je vais donc devoir être minimaliste dans mes activités. Apprendre à dire non déjà…

Mais comment trier? Je vais garder quoi? Et bien je vais faire comme pour la gestion du temps, je vais utiliser la fameuse matrice d’Eisenhower. Je ne sais pas si vous connaissez mais cela permet de prioriser les tâches en les mettant dans 4 catégories.
L’urgent et l’important:
Pour moi c’est mon travail,car c’est ma passion et donc un pilier fondamental pour moi

Ma famille: oui parce que si vous regarder dans mon planning de la semaine de 5 jours, il n’y a pas beaucoup de temps qui reste pour ma famille alors que c’est mon deuxième pilier essentiel à mon épanouissement. Il y a donc un sacré déséquilibre…

Ma formation en coaching, qui me tient a coeur car elle me sert dans le cadre de mon travaille et dans ma vie de tout les jours pour être bien, pour appréhender certaines situations.

L’urgent et non important: Toutes les petites choses qui arrivent dans la vie et qui font qu’on doit les gérer rapidement mais qui au fond ne sont pas très importantes pour moi. Renouveler ma carte d’identité, retrouver un portefeuille puisqu’on m’a volé le miens… C’est aussi ces petites choses qu’on vous demande parfois en plus : aller chercher un ami à l’aéroport, sortir le chien du voisin, arroser les plantes de la voisine: et bien je vais apprendre à déléguer, à dire non…. pour moi, ma qualité de vie et mon bien-être.

Le non urgent et important: fabriquer mes produits de soins, d’entretien moi même, virer au zéro déchet, manger bio et fait maison. Cela reste important mais je vais apprendre a lâcher prise. Je ne suis pas obligée d’arriver au zéro déchet dans l’année…. Ma vie ne va pas s’écrouler si je m’autorise un repas moins « sain » un jour de la semaine ou si je mange deux jours la même chose. Je vais donc les planifier pour le moment ou je serai plus en forme

Le non urgent et non important: les taches ménagères …. Je délègue car non je n’ai pas envie d’y passer du temps tous les jours.

Et vous, vous vous sentez parfois aussi débordé par toutes les choses que vous devez et avez envie de faire?